Le secteur du transport de marchandises est souvent pointé du doigt pour ses lourdes émissions de gaz à effet de serre. Les différentes lois qui encadrent la transition écologique font de de la diminution de l’empreinte carbone des camions un enjeu stratégique. Il est temps de faire un point sur la situation et sur les solutions qui existent.
Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?
L’empreinte carbone est un indicateur qui permet d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES). Elle peut être calculée à différentes échelles : une personne, un État, ou encore un secteur d’activité en particulier. L’empreinte carbone est exprimée en C02e, c’est-à-dire en dioxyde de carbone équivalent. Ce choix permet de rendre le résultat plus facilement compréhensible. Concrètement, quand on calcule une empreinte carbone, on évalue la quantité émise pour chaque type de GES, puis on calcule à combien de tonnes de CO2 cela équivaut. Dans le contexte de transition écologique actuel, l’empreinte carbone de tous les secteurs professionnel est évaluée avec attention, le transport routier ne fait pas exception.
Quel est le bilan carbone du transport routier ?
Le dernier rapport de l’INSEE sur le bilan carbone des différents secteurs d’activité en France indique que le transport routier émet 119,6 tonnes d’équivalent CO2. Ce qui le place comme étant le secteur qui possède l’empreinte carbone la plus élevée, devant l’agriculture et le secteur industriel. Si ce chiffre peut paraître impressionnant, il convient de le mettre en perspective avec le fait que les besoins en transport de marchandises augmentent continuellement et ce chaque année. Cette hausse d’activité explique donc le mauvais bilan carbone du transport routier qui faute d’alternatives efficaces jusqu’à aujourd’hui fait au mieux pour limiter ses émissions polluantes.
On peut cependant noter que les exploitants prennent la mesure du problème et cherchent à mettre en place des solutions. Une majorité de sociétés de transport a fait le choix de modifier son parc de camions pour investir dans des véhicules plus récents et des camions de 26 tonnes ou plus, qui sont moins polluants. Les exploitants sensibilisent également leurs conducteurs à cette problématique et mettent en place des formations à l’éco conduite. Tout ces efforts ont permis au transport routier de réduire ses émissions polluantes puisqu’elles étaient de 130,7 tonnes d’équivalent CO2 en 2016 soit une diminution de 11 tonnes en l’espace de 6 ans. Malgré la bonne volonté et les efforts des exploitants/transporteurs, le bilan carbone du transport de marchandises est encore lourd et nous allons voir que sa diminution n’est plus seulement une nécessité d’ordre écologique.
La SCEQUE : une taxe carbone à venir pour le transport routier
L’Union Européenne a fixé l’objectif d’une réduction des émissions polluantes d’au moins 55 % en 2023. Pour mettre en pratique cette volonté de transition écologique, le principe du « pollueur-payeur » est un outil dont elle se sert régulièrement. Il consiste à pénaliser financièrement les entreprises d’un secteur considéré comme trop polluant dans le but de les inciter à adopter des pratiques plus vertueuses. C’est exactement dans cet esprit que s’inscrit l’extension du SCEQUE au transport routier actuellement en discussion au sein des instances Européennes.
Le SCEQUE n’est autre que le Système communautaire d’échange des quotas d’émissions. Ce dispositif agit comme une taxe carbone. Pour faire simple cela revient à appliquer un prix aux émissions de CO2 du secteur concerné. Si le projet est définitivement adopté, les sociétés de transport de marchandises vont devoir calculer leurs émissions de CO2 au plus juste pour savoir de quel montant elles devront s’acquitter. L’achat de carburant va devenir plus onéreux comme c’est déjà le cas aujourd’hui. La réduction du bilan carbone du transport n’est donc plus simplement une question d’écologie. C’est un enjeu financier pour l’équilibre du secteur, car l’application du SCEQUE va engendrer des coûts d’exploitations supplémentaires.
Comment calculer les émissions de CO2 d’un poids lourd ?
Comme nous venons de le voir, calculer les émissions de CO2 d’un poids lourd est un enjeu financier important. Pour aider les exploitants routiers dans cette tâche, il existe plusieurs outils de mesure. Le premier d’entre eux est la méthodologie définie par l’ADEME (l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie). Cet organisme a développé une méthode de calcul du bilan des émissions de gaz à effet de serre qui fait figure de référence en matière de mesure de l’impact écologique. La base carbone de l’ADEME considère que 1 litre de gasoil = 3.16 kgco2e. Pour connaître les émissions de CO2 d’un poids lourd, il faut donc faire le rapport entre la consommation du camion en fonction du poids transporté et ce chiffre.
Pour aider les entreprises de transport à calculer facilement leur bilan carbone, il existe également des TMS (transport management system) qui permettent d’automatiser l’opération pour la rendre moins fastidieuse. Malheureusement, même si ces outils représentent une avancée qui va permettre d’estimer au mieux le montant d’une éventuelle taxation, ils restent encore trop imprécis. Pour éviter d’alourdir les coûts de fonctionnement de leur entreprise, les transporteurs doivent donc se tourner vers d’autres solutions pour agir activement sur la réduction de leur empreinte carbone.
Les solutions pour diminuer l’empreinte carbone de vos camions
Il existe des solutions pour diminuer l’empreinte carbone inhérente aux camions que les exploitants peuvent mettre en place et amorcer au mieux la transition écologique indispensable.
L’éco-conduite
Faire baisser la production de GES d’une entreprise de transport passe par diminuer celle de ses véhicules. La première solution pour diminuer la consommation camion de façon directe, c’est de pratiquer l’éco-conduite. L’éco-conduite répond à certains principes et bonnes pratiques telles que s’assurer de l’entretien régulier de son parc de camion de transport de marchandise, notamment la pression des pneus. Des pneus bien gonflés permettent de réduire de 4% l’utilisation de carburant. Le conducteur doit rouler à vitesse constante, en évitant autant que possible les accélérations et les ralentissements brutaux. Le chauffage et la climatisation doivent être utilisés avec parcimonie. Lorsqu’ils le sont, les fenêtres de l’habitacle doivent rester fermées. Ces formations sont déjà largement mises en place depuis plusieurs années mais les coupler avec d’autres systèmes permet d’en optimiser l’efficacité.
L’optimisation des flux logistiques
Optimiser les flux logistiques et notamment letaux de remplissage est le deuxième levier indispensable pour faire baisser la l’empreinte carbone du transport de marchandises en France. Un poids-lourd qui ne roule pas plein, c’est une source de pollution supplémentaire, et surtout de coût pour le transporteur. Il faut donc optimiser le taux de remplissage des camions pour réduire le nombre de véhicules en circulation et limiter les trajets à vide qui coûtent cher aux exploitants et à leurs clients. La mutualisation des flux est une autre piste à exploiter. Optimiser un itinéraire en regroupant des marchandises appartenant à plusieurs clients demande cependant une logistique importante. Les outils logiciels en mode SAAS existants aujourd’hui ne sont pas accessibles à toutes les entreprises de transport, en particulier les plus petites. Par ailleurs, il est asses difficile sur le marché actuel d’effectuer des collaborations entres entreprises. Ce constat nous a poussé à développé un système réellement efficace.
Le système ECOLOW
Le système ECOLOW est un moyen simple et fiable pour réduire l’empreinte carbonne d’un camion en diminuant sa consommation de carburant. Il s’agit d’un boîtier économiseur de carburant installé sur le camion qui permet de réduire la consommation de 5 à 7 %*. Cela représente des émissions de CO2 en moins, mais aussi un gain financier non négligeable. Le système ECOLOW est agréé CEE, SEEE, CEM et RoHS. La garantie constructeur des poids lourds sur lequel il est installé est donc entièrement préservée. ECOLOW s’adapte à toutes les marques du marché et son installation ne prend pas plus d’une heure hors cas spécifiques. C’est une véritable solution innovante pour réduire ses émissions de Gas à effet de serre en toute simplicité. En agissant ainsi vous réduisez également votre consommation d’AdBlue.
* Il est à noter que sur certains carburants de type Grand Froid (GNR) le résultat est amoindri voire annulé.
Malgré de nombreux efforts de la part des transporteurs français, les émissions liées au transport de marchandises sont encore importantes. Les réduire n’est plus seulement un enjeu écologique, mais une nécessité financière compte tenu des projets de taxation à venir et de l’augmentation des prix du carburant. ECOLOW agit activement en ce sens pour soutenir tout les acteurs du marché routier dans cette lutte.